Les Forces Armées Maliennes (FAMA) ont annoncé qu’un raid aérien et au sol mené mercredi par la mission Française Barkhane dans le nord du pays, s’est soldé par la mort d’au moins 10 djihadistes membres du groupe islamiste armé Ansar Dine.
L’opération combinée a été menée près de Tinzaouatène, région à la frontière entre l’Algérie et le Mali. Les militaires français avaient pris pour cible le fief du chef militaire Iyad Ag Ghaly.
Des sources militaires maliennes ont annoncé que Iyad Ag Ghaly n’a probablement pas été tué dans cette opération, qui a toutefois décimé plusieurs responsables du groupe. Son bras droit, Malick Ag Wanasnat, un ex colonel de l’armée malienne ayant fait défection, a ainsi été dénombré parmi les djihadistes abattus.
Ansar Dine, groupe extrémiste affilié à Al Qaïda, fait partie de la multitude de groupes armés qui avaient pris le contrôle du Nord du Mali entre 2012 et 2013. En 2015, après une opération d’envergure menée par la force française, Iyad Ag Ghaly et ses derniers partisans se sont réfugiés dans les confins du Mali et de l’Algérie en vue de se réorganiser.
Cette opération de Barkhane intervient après une série d’attaques meurtrières menées au cours des derniers mois par les groupes djihadistes contre les forces maliennes, les missions militaires étrangères, mais aussi les civils.
S’il s’inscrit dans l’objectif de réduire les zones échappant au contrôle des forces maliennes dans le Nord du pays, le raid de Barkhane contribue également à l’effort de la force antiterroriste du G5 Sahel qui tente d’éradiquer les mouvements djihadistes dans la région.