Dans la région de Tombouctou, les accrochages entre l’armée et les militaires français de la force Barkhane d’une part, et les groupes armés de l’autre, sont quasi quotidiens comme le confirment des affrontements samedi dernier, au cours desquels trois djihadistes ont été tués.
L’information a été annoncée jeudi à Paris, par un porte-parole de l’état-major de l’armée française qui fait état de l’intervention d’hélicoptères de Barkhane, sans toutefois préciser s’il y a eu des blessés parmi les militaires français.
Au début du mois d’avril, l’état-major français avait annoncé la mort d’une trentaine de djihadistes dans la région d’Akabar, une zone près de la frontière avec le Niger et non loin de la frontière du Burkina Faso. Les djihadistes ont été tués par une patrouille conjointe de militaires français et de miliciens maliens pro-gouvernementaux.
Barkhane qui compte quelque 4000 militaires français dans plusieurs pays du Sahel, notamment au Mali, Niger et Burkina faso, a redoublé ses opérations antiterroristes dans la région. Mais, en dépit de ces coups durs essuyés au cours des derniers mois, les groupes islamistes armés demeurent particulièrement actifs dans le Nord du Mali.
Le 14 avril à Tombouctou, le chef djihadiste Iyad ag Ghaly, émir du GSIM (Groupe de Soutien de l’Islam et des Musulmans), a lancé une attaque d’envergure contre le « Super camp » de la mission onusienne MINUSMA, dans lequel sont également stationnés des unités de Barkhane.
Sur le terrain, Barkane reçoit le soutien du Touareg Moussa Ag Acharatoumane, chef du Mouvement pour le Salut de l’Azawad, et qui s’engage résolument dans la lutte contre les djihadistes dans le Nord du Mali.