La tenue du sommet de l’Union Africaine en Mauritanie et le déplacement du président français Emmanuel Macron à Nouakchott, ont marqué une recrudescence des attaques menées, durant le week-end au Mali, par les groupes djihadistes à Gao puis à Sévaré où se trouve le QG de la force antiterroriste conjointe du G5 Sahel.
L’attaque de dimanche contre la force conjointe du G5 Sahel à Gao a causé la mort de deux civils et fait quinze blessés, dont quatre soldats français de la force Barkhane.
Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a condamné l’attaque, tout en réaffirmant la détermination des Nations-Unies, conjointement avec les forces internationales opérant sous mandat du Conseil de sécurité, à aider le gouvernement malien à rétablir la stabilité dans le pays.
Quant à l’attaque de Gao, elle est intervenue après celle menée vendredi contre le quartier général de la force antiterroriste régionale du G5 Sahel à Sévaré (Centre du Mali). Là encore, des djihadistes ont eu recours à un véhicule bourré d’explosifs, faisant au moins six morts et plusieurs blessés.
Sur place à Sévaré où il s’est rendu le lendemain en signe de soutien au G5 Sahel, le président Ibrahim Boubacar Keïta a promis de « traquer les terroristes jusque dans leurs derniers retranchements ».
En marge du sommet de l’UA à Nouakchott, le président Macron a programmé une rencontre avec les chefs d’Etat du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) qui sera consacrée aux questions de sécurité au Sahel.