Le Mali est toujours en attente des résultats du vote de l’élection présidentielle de dimanche, qui devraient être annoncés à partir du 03 Août avant d’être confirmés par la Cour Constitutionnelle.
L’attente des résultats a presque fait oublier les violences qui ont émaillé ce scrutin qui oppose 24 candidats, mais qui devrait se jouer entre le président sortant Ibrahim Boubacar Keita et le principal candidat de l’opposition, Soumaila Cissé, avec une possible percée de Modibo Diarra.
Revenant sur la journée de dimanche, un communiqué du ministère de l’Administration Territoriale affirme que le vote n’a pas pu avoir lieu dans 644 bureaux de vote en raison « d’attaques à main armée et autres violences ». La grande majorité de ces attaques a eu lieu dans le centre du pays.
Toujours selon le ministère, les électeurs de près de 4 000 bureaux de vote situés dans le nord et le centre du pays ont pu voter, mais le processus électoral a été plus ou moins perturbé à cause de milices armées.
Une vingtaine d’urnes ont également été volées et plusieurs cas d’intimidation ont été rapportés. Ces cas de « sabotage » peuvent avoir eu une influence sur la faible participation. Les chiffres n’ont pas encore été communiqués, mais plusieurs observateurs ont constaté un faible taux de participation.
Mais d’ores et déjà, les premières tendances affichent le trio composé du président IBK et des candidats de l’opposition Soumaila Cissé et Modibo Diarra.