L’armée égyptienne continue sa traque des groupes djihadistes, avec l’annonce lundi de l’élimination de 52 islamistes armés et de trois militaires, une annonce qui intervient au lendemain de l’arrestation en Libye de Hisham al-Ashmawy, l’un des djihadistes les plus recherchés en Egypte.
Sans préciser de date, l’armée indique seulement que deux opérations menées contre les extrémistes armés ont également permis la saisie d’importantes quantités d’armes dans des caches utilisées par les groupes djihadistes.
Outre des fusils d’assaut, de grandes quantités d’explosifs, des uniformes militaires et du matériel de communication, l’armée a également affirmé avoir mis la main sur un drone utilisé par les groupes armés pour suivre les mouvements des forces de sécurité.
Preuve de la collusion entre les djihadistes et les réseaux de la migration clandestine, l’armée a fait état aussi de l’arrestation de plus de 2.300 candidats à l’émigration.
Les gardes frontières ont « renforcé les procédures de sécurité des frontières aux points stratégiques et resserré le contrôle des accès extérieurs du pays afin de contrer les opérations d’infiltration et de contrebande d’armes et de drogues qui menacent la sécurité et la stabilité du pays ».
L’objectif précisent les forces armées égyptiennes dans un communiqué, est de tarir les sources de financement des terroristes dans le cadre de l’opération antiterroriste Sinaï 2018.
Des centaines de djihadistes et des dizaines de soldats ont tués depuis le lancement de cette opération antiterroriste en février dernier par le président Abdel Fattah al-Sissi.
Par ailleurs, l’armée nationale libyenne (ANL) qui a arrêté le djihadiste Hisham al-Ashmawy à Darnah, ville portuaire de l’Est, a affirmé qu’elle allait le remettre à L’Egypte où il est recherché pour diverses opérations terroristes.