À Palerme en Italie, Issoufou Mahamadou le président du niger a appelé à mettre fin au chaos libyen à l’occasion de la conférence internationale sur la crise libyenne qui s’est tenue du 12 au 13 novembre 2018.
En sa qualité de président du G5 Sahel, Mr Mahamadou a déclaré lors de la conférence que « Les peuples du Sahel, en particulier ceux des pays du G5 Sahel, veulent la fin du chaos libyen. Pour y arriver, il faut identifier et lever tous les obstacles qui s’y opposent». Il ajoute « Pour cela nous proposons la tenue d’une conférence nationale de réconciliation à laquelle participeront les responsables des institutions étatiques actuelles, les principaux chefs de tribu, les responsables des partis politiques et les acteurs de la société civile».
Selon lui, l’absence d’un état central en libye a contribué à l’implémentation durable de plusieurs groupes terroristes et djihadistes, dont Daech (ISIS) et Al Qaeda. Il ajoute que l’état de déliquescence libyen a favorisé l’étendu de leurs tentacules sur certains pays du sahel incluant
le Mali, le Niger et le Tchad. Il affirme que « L’état Libyen s’est désintégré, les institutions se sont effritées, donnant naissance à trois gouvernements, deux parlements, deux banques centrales, une armée non acceptée par toutes les parties, une myriade de milices et de groupes armés qui contrôlent les principales villes et les transforment en cités».
En outre, lors de la conférence, Il a milité pour la mise en place d’une force offensive des Nations Unies avec mandat pour protéger la mise en place d’organes de transition conduisant à l’organisation d’élections démocratiques. Et ce jusqu’à l’instauration d’une armée nationale.
Des points relatifs à l’amendement de l’accord de Skhirat conclu au Maroc en 2015, est le seul cadre viable pour une solution politique durant la transition selon Washington.