Lors d’une réunion sécuritaire tenue les 14 et 15 novembre à Valence dans l’est de l’Espagne, le Maroc a demandé le partage des renseignements entre pays amis pour mieux lutter contre la menace terroriste et le crime organisé.
L’approche proposée par le Maroc s’est faite avec les parquets généraux de l’antiterrorisme d’Espagne, de France et de Belgique. Le groupe quadripartite créé en 2006 a pour vocation d’améliorer la transmission des informations et de renforcer la coopération en matière antiterroriste.
Moulay Hassan Daki, le procureur général du roi de Rabat ainsi que ses homologues européens ont appelé au renforcement de la coopération judiciaire et l’exploitation des données de renseignements des pays amis pour contrer le danger du terrorisme et la criminalité internationale. Les participants à cette rencontre ont recommandé «une réaction internationale contre ce fléau».
Abdelhak El Khiam, le directeur du bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), avait déjà formulé cette demande lors d’une interview accordée à l’agence de presse espagnole (EFE) à l’occasion de l’anniversaire des attentats de Barcelone où seize personnes avaient perdu la vie.
La questions des échanges de renseignements s’inscrit profondément dans la stratégie marocaine de lutte antiterroriste.