L’Algérie a toujours essayé de cacher sa main mise sur le polisario. Mais le crash de l’avion algérien de transport de troupes le mercredi 11 avril 2018 a révélé au Monde l’implication directe du système algérien dans la gestion du polisario et le problème du sahara.
La mort d’une trentaine de mercenaires du polisario parmi les autres victimes dans ce crash démontre le soutien direct de l’appareil militaire algérien.
Ce crash est survenu une semaine après le mémorable message adressé (début avril) par le Roi Mohammed VI au SG de l’ONU, Antonio Guterres, où le Souverain lui signifiait la responsabilité « flagrante » de l’Algérie dans le conflit artificiel créé autour du Sahara marocain, en soutenant le front séparatiste du « Polisario » qui opère dans la zone tampon, en place depuis le cessez-le-feu de 1991, à partir du territoire algérien.
La haine flagrante de l’establishment algérien pour le Maroc se puise dans les racines de la guerre des sables des années soixante, aux frontières algéro-marocaines. D’autant plus, cette haine ne sert qu’à désorienter l’opinion publique algérienne des véritables manigances des personnes civiles et militaires profitant des richesses algériennes.