Le président algérien Abdelaziz Bouteflika briguera un cinquième mandat successif le 18 avril. La candidature du président a été annoncée officiellement dans un message diffusé par l’agence de presse gouvernementale l’APS, mettant fin à toutes les spéculations et les rumeurs qui circulaient dans les médias et les réseaux sociaux sur la prolongation ou le report de l’élection présidentielle en Algérie.
Malgré sa maladie grabataire depuis son accident vasculaire cérébral en 2013, le cercle familial, présidentiel et militaire, orchestré par « Don Quichotte », tient à maintenir le « Cid » au pouvoir pour leurs propres intérêts personnels et non du peuple algérien.
Les algériens, qui étaient fières de leur indépendance, se trouvent acculés par une poignée de personnes, sans valeurs ni scrupules, formant un régime despote et corrompu.
Pour couronner cette tragédie des temps modernes, le limogeage des officiers gênants dans l’armée et des personnalités civiles compétentes, le président Bouteflika, par le biais de son entourage, a nommé un de ses conseillers, Tayeb Belaiz, à la tête du Conseil constitutionnel, pour faire barrage aux appels de destitution d’Abdelaziz Bouteflika.
Ce Conseil constitutionnel, Composé de 12 membres, est chargé de valider les candidatures à la présidentielle, de contrôler la régularité du scrutin et d’en proclamer les résultats définitifs.
Ces alliances politico-militaires continueront à fragiliser le système du pouvoir et figer le sort de l’Algérie dans l’inconnu.