Présidentielle algérienne: les manifestations se poursuivent

Vingt candidats à la présidence de la République ont déposé, leurs dossiers de candidature auprès du Conseil constitutionnel qui doit, à présent, statuer sur leur validité par décision, dans un délai de 10 jours.

Le dossier de candidature du président sortant Abdelaziz Bouteflika qui a annoncé le 10 février dernier sa décision de briguer un nouveau mandat, a été déposé par son directeur de campagne électorale, Abdelghani Zaalane.

Par ailleurs, le président du parti Talaie El Hourriyet, Ali Benflis, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, le Parti des travailleurs (PT), ont décidé de ne pas participer à la prochaine élection présidentielle.

Suite à l’annonce de la candidature du président Abdelaziz Bouteflika, plusieurs milliers d’étudiants défilent à nouveau ce mardi matin dans la capitale Alger et dans plusieurs villes d’Algérie.

Les étudiants des différentes universités d’Alger s’étaient donné rendez-vous via les réseaux sociaux devant la Grande-Poste, bâtiment emblématique du cœur d’Alger.

Des étudiants manifestent en nombre également à Oran et Constantine, deuxième et troisième ville du pays, ainsi qu’à Blida, Béjaia, Bouira, selon le site d’information TSA (Tout sur l’Algérie), signe que la contestation ne semble pas vouloir s’apaiser.

Le président Abdelaziz Bouteflika, 82 ans et affaibli depuis 2013 par des séquelles graves d’un AVC, est la cible d’une contestation jamais vue depuis qu’il a été élu à la tête de l’Etat il y a 20 ans, déclenchée par l’annonce de sa candidature pour briguer un cinquième mandat.