Algérie : l’armée lâche le Président Bouteflika et le flou s’installe

Le chef d’état-major de l’armée algérienne Ahmed Gaïd Salah a proposé la destitution du président Abdelaziz Bouteflika, affaibli par la maladie et contesté par la rue, soit déclaré inapte à exercer le pouvoir en vertu de la Constitution ou qu’il démissionne.
Le général Ahmed Gaïd Salah, a proposé l’application de l’article 102 de la Constitution.
Les contestations et les manifestations massives ont débuté en Algérie le 22 février contre l’annonce de la candidature de M. Bouteflika à un 5ème mandat.
Le peuple algérien est resté soucieux après cette annonce du général Gaïd Salah.
L’article 102 de la Constitution est applicable quand le président de la République « pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions » ou en cas de démission.
Actuellement, c’est au président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz, un proche du président à qui il revient de lancer la procédure permettant de déclarer le chef de l’Etat inapte à exercer ses fonctions puisque M.Bouteflika, gravement malade depuis 2013, est incapable de prendre une décision.
Selon des experts, le flou est entrain de s’établir sur l’avenir de l’Algérie du fait du bras de fer de l’équipe dirigeante avec les aspirations des changements profonds de la population, de l’armée qui se positionne en tant que garante des institutions, les dissensions au sein des partis politiques et de l’opposition ainsi que l’absence de la canalisation des manifestants.