Le Conseil de sécurité a prolongé à l’unanimité jusqu’au 20 décembre le mandat de sa force de paix Monusco en République démocratique du Congo, sans modifier ses effectifs et en réclamant au secrétaire général de l’ONU de travailler dans les mois à venir sur une stratégie de sortie du pays.
La Monusco « reste indispensable » en raison des groupes armés qui continuent d’être très présents dans le pays. La prolonger jusqu’à décembre permet de réfléchir « au temps d’après » et au « désengagement progressif » des Casques bleus qui devrait suivre, selon le ministre français Jean-Yves Le Drian.
Le budget annuel de la Monusco est estimé à 1,11 milliard de dollars.
Par ailleurs, l’ambassadeur de la RDC à l’ONU, Ignace Gata Mavita, a annoncé que son pays allait « formellement demander au Conseil de sécurité, dans le cadre du Comité des sanctions, d’inscrire les ADF sur la liste des groupes terroristes ». Les Forces démocratiques alliées (ADF) sont un groupe ougandais musulman actif dans l’est de la République démocratique du Congo.