Deux militaires tchadiens de la force mixte multinationale ont été tués mardi dans le nord-est du Nigeria lors d’une attaque des jihadistes de Boko Haram qui ont perdu 52 combattants, selon le porte-parole de l’armée tchadienne.
« Les éléments de Boko Haram ont attaqué hier mardi à 17 heures les éléments tchadiens de la force mixte multinationale à Cross Kauwa, situé au nord de Monguno dans le Borno, tuant deux soldats tchadiens et blessant onze », a précisé le colonel Azem Bermandoa.
« 52 éléments de Boko Haram ont été tués. Les forces tchadiennes ont récupéré un véhicule équipé d’une arme lourde et plusieurs armes légères », a-t-il ajouté.
Les soldats tchadiens faisaient partie de la force multinationale mixte (FMM), une coalition régionale engagée depuis 2015 dans la lutte contre le groupe jihadiste nigérian dans le bassin du lac Tchad.
Le conflit avec Boko Haram, commencé en 2009 dans le nord-est du Nigeria, a fait plus de 27.000 morts et 1,8 million de déplacés, et a gagné le Niger, le Tchad et le Cameroun voisins.
Dans la nuit de dimanche à lundi, sept militaires tchadiens ont été tués lors d’une attaque de Boko Haram dans la localité de Bouhama, situé dans la région du lac Tchad, côté tchadien.
Fin mars, 23 soldats tchadiens avaient été tués dans l’attaque d’une base avancée sur la rive nord-est du lac.