Les actifs de huit organismes publics pourraient être perdus si le gouvernement kényan ne parvient à rembourser une dette extérieure de 147,7 milliards de shillings.
Citant un document du Bureau parlementaire du budget (DPB) présenté jeudi à la Commission du budget et des crédits de l’Assemblée nationale, le journal précise que Kenya Airways (76,3 milliards de shillings), Kenya Ports Authority (33,7 milliards de shillings), Kenya Power (14,01 milliards de shillings) et Kenya Electricity Generating Company (10,86 milliards de shillings) sont parmi les actifs dont les avoirs sont en danger.
Les autres sociétés sont la Kenya Broadcasting Corporation (6,95 milliards de shillings), Kenya Railways (concessionnaire de l’IDA, 4,59 milliards), Tana et Athi Rivers Development Authority (542 millions) et East African Portland Cement Company (674 millions de shillings).
Ces organismes ont été utilisés par le gouvernement comme garantie lors de l’acquisition de dettes extérieures dominées par la Chine et l’Association de développement international (IDA) de la Banque mondiale.
Le document signé par le directeur parlementaire du budget explique que « si une institution n’effectue pas les paiements pour un prêt garanti, il est nécessaire que le gouvernement intervienne et supporte le fardeau supplémentaire en utilisant des ressources déjà limitées ».
Et si le gouvernement ne parvient pas à éponger les dettes comme il se doit, les actifs de l’agence en question seront repris par l’entité prêteuse conformément à l’accord conclu, a-t-il averti.