Quatre militaires tchadiens et un journaliste de la télévision nationale sont morts, samedi soir, dans l’explosion de leur véhicule sur une mine dans l’est du Tchad.
Selon une source sécuritaire, « cette délégation de l’armée tchadienne se rendait à Ngounboua (Lac Tchad), où dans la nuit des éléments du groupe terroriste Boko Haram avaient attaqué une position de l’armée, faisant au moins un mort de notre côté ».
Lors de cette attaque, au moins 23 combattants de Boko Haram ont été tués, a ajouté la même source, confirmant le bilan donné par le porte-parole de l’armée tchadienne, le colonel Azem Bermandoa, à la télévision nationale tchadienne.
Une délégation d’officiels de l’armée tchadienne, accompagnée d’un journaliste de la télévision nationale, s’est alors rendue sur les lieux de l’attaque « pour remonter le moral des troupes » et en chemin « leur convoi a explosé » sur une mine, a déclaré, de son côté, le secrétaire général de la province du Lac Tchad, Dimouya Soiapebé.
« Il est fréquent que les terroristes placent des engins explosifs sur les routes menant aux positions qu’ils ont attaquées », a-t-il ajouté dans une déclaration à la presse.
La région du lac Tchad connait une recrudescence d’attaques du groupe terroriste nigérian Boko Haram depuis juin 2018.