Le groupe choisi par le gouvernement pour les études préliminaires et la collecte des données pour la mise en œuvre du programme nucléaire ghanéen, devrait s’activer rapidement pour la réalisation de ce projet.
En effet, le pays envisage d’introduire ce type de combustible dans son mix énergétique, au cours des 10 à 15 années à venir, afin de s’assurer une énergie abordable pour favoriser son développement industriel.
Les autorités Ghanéennes avaient déjà annoncé en 2013, qu’il était « grand temps d’envisager l’option nucléaire » avec un projet de construction d’une centrale de 500 MW avec l’appui de la compagnie japonaise TEPSCO. L’ambition actuelle du pays est de construire d’ici à 2030, 2 GW de centrales nucléaires.
En effet, le Ghana fait parti des dix Etats africains qui ont annoncé leurs intentions de se doter de centrales nucléaires.
A l’horizon 2025, au moins cinq pays africains en seront équipés, en plus de l’Afrique du Sud, seul pays du continent à disposer d’une centrale dotée de deux réacteurs et des armes nucléaires.
Le continent africain regorge d’importantes réserves d’uranium très convoitées et l’Afrique est devenue un nouvel eldorado pour les promoteurs de cette technologie coûteuse. Une ruée vers l’énergie nucléaire encouragée par la Chine, la Russie et la France.