Vendredi, les agences de sécurité ghanéennes ont procédé à l’arrestation d’un groupe qui envisageait de déstabiliser le Ghana. Plusieurs armes, des engins explosifs et munitions ont été saisis.
L’arrestation intervient après quinze mois de surveillance et de rassemblement de preuves sur les activités des trois principaux suspects, selon un communiqué du ministère de l’information, notant que le groupe disposait de base de fabrication d’armes à Accra.
Entre juin et août de l’année dernière, l’un des suspects « a contacté un certain nombre de militaires en service et leur a parlé pour les convaincre d’élaborer et d’exécuter un complot visant à obtenir des armes, à prendre le contrôle d’installations clés et à obtenir des fonds en vue de prendre le pouvoir », indique le communiqué.
Le Ghana est considéré comme l’un des pays les plus stables d’Afrique de l’Ouest depuis sa transition vers la démocratie multipartite en 1992, reléguant au passé une succession de coups d’État.
Le président Nana Akufo-Addo a remporté une élection en décembre 2016, le président sortant John Mahama acceptant la défaite après un scrutin âprement disputé.
L’opération de sécurité a été menée conjointement par les services de renseignement de la défense, du CID et du Bureau des enquêtes nationales (BNI). a permis de procéder à l’arrestation de trois personnes et de récupérer plusieurs armes, des engins explosifs et munitions en provenance d’Accra et de Bawaleshie près de Dodowa.
Les personnes arrêtées sont le Dr Frederick Yao Mac-Palm et ses deux complices, M. Ezor Kafui (fabricant d’armes local) et M. Bright Allan Debrah Ofosu (alias BB ou ADC).