Quatre personnes ont été tuées samedi par des individus armés à Samboulga, dans la province septentrionale du Loroum où un couvre-feu a été instauré dimanche selon des sources sécuritaires.
Lundi, au moins huit villageois ont trouvé la mort dans une attaque perpétrée par des individus armés non identifiés dans la province du Loroum au nord du Burkina Faso, ont indiqué mardi des sources locales. D’autres personnes ont été blessées.
Vendredi soir, au moins seize personnes ont été tuées et deux grièvement blessées dans une attaque contre une mosquée à Salmossi dans la province de l’Oudalan, à une vingtaine de kilomètres de Gorom-Gorom.
Le Burkina Faso, un pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, est pris depuis quatre ans et demi dans une spirale de violences attribuées à des groupes armés jihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda et d’autres au groupe Etat islamique.
Le Burkina Faso est confronté depuis avril 2015 à une progression d’attaques terroristes qui ont fait à ce jour plus de 600 morts et 280.000 déplacés internes dans le pays en proie à une crise humanitaire.