Des affrontements entre les forces de sécurité burundaises et des rebelles, le mardi, auraient fait 14 morts, selon le gouvernement burundais.
Ces accrochages avaient eu lieu dans la province burundaise de Bubanza, lors d’une incursion du groupe rebelle burundais RED-Tabara, basé dans l’est de la République Démocratique du Congo, a indiqué le ministère burundais de la Sécurité.
Le ministère n’a pas évoqué de pertes dans les rangs des forces de sécurité, alors que des médias burundais, des sources administratives locales et les rebelles ont affirmé qu’une dizaine de militaires avaient été tués.
Les rebelles sont arrivés au Burundi vers 04H00 (06H00 GMT), selon des témoins sur place interrogés par la presse, qui ont évoqué un groupe constitué d’une centaine de combattants portant des uniformes de l’armée et de la police burundaise.
« Ce groupe a pris avec lui une vingtaine de civils, dont un chef de colline, pour le transport de leurs ravitaillement, et les ont relâchés trois heures plus tard lorsqu’ils sont arrivés à l’entrée de la forêt de la Kibira », a expliqué à la presse un responsable local sous couvert de l’anonymat.
La forêt primaire de la Kibira, qui court du centre du Burundi vers le Nord et se prolonge avec la forêt de Nyungwe au Rwanda, a souvent servi de refuge aux groupes rebelles burundais.
Les dernières attaques menées par des rebelles burundais basés en RDC remontent à 2017.