Le chef du polisario Brahim Ghali n’a pas pu s’empêcher de présenter ses condoléances aux iraniens après la mort brutale du général Qassem Soleimani, selon des sources bien informées à Rabouni, le QG du front séparatiste en Algérie.
Qassem Soleimani était en effet derrière le soutien à de nombreux mouvements de rebellions dans le monde arabe, y compris au front séparatiste du polisario.
Brahim Ghali a toutefois pris bien soin d’adresser son message aux iraniens par des voies détournées et discrètes de crainte de susciter l’ire du président américain Donald Trump, selon les mêmes sources.
Le devoir que ressentent les dirigeants du polisario de rendre hommage au général Qassem Soleimani est intimement lié au soutien apporté par le chef militaire iranien au mouvement séparatiste.
En effet, c’est lui qui donnait l’ordre d’envoyer, par le biais du Hezbollah libanais, des officiers militaires iraniens dans les camps de Tindouf pour encadrer les milices du polisario.
En septembre 2018, le diplomate iranien Amir Moussaoui avait quitté son poste à Alger après les révélations sur son rôle d’intermédiaire entre le Hezbollah et le Front Polisario.