Le Maroc n’a pas été invité à la conférence de Berlin sur la Libye, mais c’est à « Skhirat que les Nations unies avaient mis en place les institutions libyennes actuellement reconnues par la Communauté internationale », a déploré le chef d’Etat congolais, Denis Sassou-Nguesso, qui a présidé, jeudi à Brazzaville, la réunion du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye.
Toutes les initiatives qui concourent à ramener la paix, la stabilité et la réconciliation nationale en Libye sont les bienvenues, a déclaré le président Sassou-Nguesso dans une interview au magazine français Le Point.
« Nous déplorons cependant que certains pays n’aient pas été invités à y prendre part, car le règlement de cette crise ne saurait être durable sans l’implication de tous les pays concernés », a ajouté le président congolais.
« Nous pensons au Maroc, car c’est à Skhirat que les Nations unies avaient mis en place les institutions libyennes actuellement reconnues par la Communauté internationale », a rappelé le chef d’Etat congolais.
Les accords de Skhirat sont des accords de paix concernant la Libye. Ces accords ont été signés le 17 décembre 2015 entre les représentants du Congrès général national et ceux de la Chambre des représentants dans la ville marocaine de Skhirat.
Ils prévoient la formation d’un gouvernement annoncé le 19 janvier, composé de trente-deux membres. Il est dirigé par Fayez Sarraj, président du Conseil présidentiel. L’accord prévoit également la mise en place d’un Conseil présidentiel et d’un Haut Conseil d’Etat. (CST Point)