Le groupe Total en Ouganda, accusé par six ONG de ne pas prendre en compte les impacts de deux mégaprojets sur les populations et l’environnement, est assigné en justice française.
Les six ONG françaises et ougandaises demandent au géant pétrolier de revoir son « plan de vigilance », une disposition imposée à toute multinationale par une loi française de 2017 qui les oblige à « prévenir les atteintes graves envers les droits humains » et « l’environnement » chez leurs sous-traitants et fournisseurs étrangers.
Cette loi, dite du « Rana Plaza », a été baptisée ainsi après l’effondrement d’un immeuble en 2013 au Bangladesh, causant la mort de 1.138 ouvriers.