Le Niger a affirmé mercredi qu’au moins 75 « terroristes de Boko Haram » ont été tués lundi dans deux opérations militaires dans le sud-est du pays et en territoire nigérian.
Un « groupe » de 25 « terroristes » a été tué au sud de Diffa, la grande ville du sud-est nigérien, et « une cinquantaine d’éléments ennemis » ont été « neutralisés » dans la zone du lac Tchad, sur le territoire du Nigeria, dans deux opérations de la Force régionale de lutte contre les jihadistes, selon un communiqué du ministère nigérien de la Défense.
Lors d’une « reconnaissance-offensive le long des berges de la Komadougou », (rivière qui coule au Niger, Nigeria et Tchad), des hommes des forces armées nigériennes de la Force multinationale mixte (Niger-Nigeria-Tchad-Cameroun) « ont eu un accrochage » lundi « vers 15h00 (14h00 GMT) avec des combattants terroristes de Boko Haram dans une localité située à 74 km au sud de Diffa et ont réussi à neutraliser tout le groupe terroriste », selon le ministère de la Défense.
« Le bilan est le suivant : côté ami, deux blessés légers. Côté ennemi, 25 terroristes tués ». Un véhicule, de l’armement, des munitions, quatre motos et divers matériels « à usage militaire » ont été récupérés, selon le communiqué.
Dans la même journée, « une cinquantaine d’éléments ennemis » ont été « neutralisés » sur l’île de Tombon-Fulani (au Nigeria), par des bombardements aériens et des tirs d’artilleries de la Force multinationale, selon le ministère de la Défense. « Des abris et des dépôts de logistique » des jihadistes ont été également « détruits ».
Depuis quelques années, la région du Sahel est devenue une zone d’action des différents groupes jihadistes, des bandes criminelles impliquées dans le trafic des armes, de la drogue, la traite de la blanche, ainsi que les affrontements intercommunautaires.