La junte militaire qui a pris le pouvoir en août au Mali a renoncé à ce que son chef puisse remplacer le président dans la transition censée ramener les civils à la tête du pays, selon un document officiel publié jeudi et organisant cette période transitoire.
L’armée accède ainsi à une exigence primordiale de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour lever les sanctions imposées au Mali le 20 août, deux jours après le putsch qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta.