Une réunion du dialogue politique inter-libyen se tient actuellement à Tunis sous l’égide de l’ONU, avec la participation de soixante-quinze personnalités libyennes.
Ces pourparlers s’inscrit dans la continuité de ce qui a été atteint dans les autres plateformes de dialogue politique et militaire parrainées par les Nations unies au Maroc, en Allemagne, en Egypte, en Suisse et en Libye.
Dimanche, la cheffe par intérim de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL), Stephanie Williams a espéré que les résultats de la conférence de Berlin sur la Libye, ainsi que d’autres accords produits par les autres pistes de dialogue, dont celle de Bouznika, « doivent constituer le cadre général du dialogue politique libyen prévu à Tunis ».
La responsable onusienne a ajouté qu’elle cherchait à lancer un dialogue politique libyo-libyen afin de parvenir à la réconciliation nationale entre tous les rivaux libyens.
Elle a déclaré que la MANUL « essaie de mettre fin à la phase de transition et d’établir une feuille de route pour la tenue d’élections qui produisent des institutions représentant le peuple libyen ».
D’après la MANUL, la reprise du dialogue inter-libyen est le fruit des précédentes rencontres entre les protagonistes libyens, dont les rounds de dialogue de Bouznika (Maroc) qui ont abouti à la conclusion d’un accord sur « les mécanismes et les critères de sélection des titulaires des postes de direction des institutions souveraines telles que énoncées à l’article 15 de l’accord de Skhirat signé en décembre 2015 ».