La question de l’immigration clandestine pose plusieurs défis que ce soit pour les pays de transit ou les pays de destination. De par sa gravité , son étendue et les drames humains qu’lle engendre , elle est devenue un véritable casse-tête et une problématique majeure pour les pays européens. C’est ainsi que l’on assiste à un durcissement sans précédent des politiques de lutte contre l’immigration clandestine.
Les armadas d’immigrés clandestins d’Afrique se trouvent désormais pris entre deux feux, d’une part des conditions de vie inhumaines et des situations de conflit, voire des guerres dans leur pays, et d’autre part, des « paquets de sécurité » de plus en plus sévères dans les pays de destination.
Il faut dire que les tensions et les conflits et leurs corollaires en termes de pauvreté extrême, de famine et d’insécurité ambiante dans les pays d’Afrique poussent des milliers d’africains vers ce qu’ils considèrent comme un eldorado . En voulant s’affranchir de leurs conditions misérabiles et inhumaines, ils tombent souvent entre les mains des trafiquants et des groupes mafieux faisant des drames africains leur fond de commerce jintarissable.
Bien que certains réussissent à passer entre les mailles du filet et arrivent à bon port, leur calvaire perdure et se retrouvent face à des dispositifs sécuritaires et législatifs de plus en plus durs. En effet, les pays européens rivalisent d’ingéniosité pour se barricader et repousser les milliers de migrants, pour la plupart originaire d’Afrique subsaharienne. Des lois anti-immigration, des mesures draconiennes de lute contre l’immigration clandestine, des dispositifs disproportionnés, etc.
L’exemple de l’Italie est révélateur de la centralité de cette question dans le débat politique du pays. Une question instrumentalisée à souhait par les politiciens italiens et présentée comme un épouvantail dans l’objectif de remonter les citoyens italiens contre les immigrants clandestins.
En voulant prendre ce problème à bras le corps, l’Italie a poussé le bouchant très loin en se dotant d’une nouvelle loi dite «Paquet de Sécurité» , qui crée notamment un délit d’immigration clandestine puni d’une amende de 5 000 à 10 000 euros, assortie d’une expulsion immédiate. Elle contient aussi des dispositions qui limitent fortement les droits des migrants et des demandeurs d’asile et en introduit d’autres qui semblent de l’avis de plusieurs observateurs et ONG très discriminatoires.
Cette nouvelle loi a suscité plusieurs indignations de la part des ONG et de la société civile italienne. Même la Commission Européenne a exprimé sa réserve en annonçant, à l’heure de son adoption, qu’elle souhaitait examiner les mesures de ce ”paquet sécurité”. Elle a émis le souhait de vérifier leur “compatibilité” avec le droit communautaire, avertissant que « des règles d’expulsion automatique pour des catégories entières ne sont pas acceptables ».
En effet, les dispositions de cette loi sont très préoccupantes, dans la mesure où elles érigent en délit l’immigration clandestine ; privent de droits des personnes vulnérables sous prétexte fallacieux qu’elles n’ont pas de titre de séjour régulier ou ne figurent pas sur certains registres, et permettent la constitution de groupes de citoyens autorisés par les mairies à effectuer des rondes. Ces dispositions sont de nature à rendre la situation des émigrants plus en plus vulnérable, et à déshumaniser les sans papiers en Italie et criminaliser leurs rapports avec l’ensemble des structures de la société du pays d’accueil.
Criminalisation de l’immigration clandestine, amendes, appel à la délation, milices populaires, etc., le paquet italien de sécurité suscite beaucoup d’inquiétudes et d’appréhensions sur des violations des droits fondamentaux qui sous-tendent la mise en œuvre de cette loi. Une loi qui installe un malaise permanent dans les rapports entre les immigrés et la société Italienne dans son ensemble. Il est évident aussi que l’immigration clandestine est devenue, crise économique mondiale oblige, un dada de prédilection des politiciens en manque d’imagination pour apporter des solutions efficaces à leurs concitoyens européens et améliorer leur quotidien.
Ce n’est pas par des « paquets de sécurité » répressifs contestés et contestables que l’on arrive à bout de ce phénomène, mais bien par des politiques avisées et bien ciblées d’aide au développement des pays africains, des politiques qui améliorent les conditions de vie des africains, instaurent notamment la paix et la sécurité et retiennent les jeunes dans leur pays d’origine. C’est ce que l’on appelle combattre le mal à la racine.
Il faut dire que les tensions et les conflits et leurs corollaires en termes de pauvreté extrême, de famine et d’insécurité ambiante dans les pays d’Afrique poussent des milliers d’africains vers ce qu’ils considèrent comme un eldorado . En voulant s’affranchir de leurs conditions misérabiles et inhumaines, ils tombent souvent entre les mains des trafiquants et des groupes mafieux faisant des drames africains leur fond de commerce jintarissable.
Bien que certains réussissent à passer entre les mailles du filet et arrivent à bon port, leur calvaire perdure et se retrouvent face à des dispositifs sécuritaires et législatifs de plus en plus durs. En effet, les pays européens rivalisent d’ingéniosité pour se barricader et repousser les milliers de migrants, pour la plupart originaire d’Afrique subsaharienne. Des lois anti-immigration, des mesures draconiennes de lute contre l’immigration clandestine, des dispositifs disproportionnés, etc.
L’exemple de l’Italie est révélateur de la centralité de cette question dans le débat politique du pays. Une question instrumentalisée à souhait par les politiciens italiens et présentée comme un épouvantail dans l’objectif de remonter les citoyens italiens contre les immigrants clandestins.
En voulant prendre ce problème à bras le corps, l’Italie a poussé le bouchant très loin en se dotant d’une nouvelle loi dite «Paquet de Sécurité» , qui crée notamment un délit d’immigration clandestine puni d’une amende de 5 000 à 10 000 euros, assortie d’une expulsion immédiate. Elle contient aussi des dispositions qui limitent fortement les droits des migrants et des demandeurs d’asile et en introduit d’autres qui semblent de l’avis de plusieurs observateurs et ONG très discriminatoires.
Cette nouvelle loi a suscité plusieurs indignations de la part des ONG et de la société civile italienne. Même la Commission Européenne a exprimé sa réserve en annonçant, à l’heure de son adoption, qu’elle souhaitait examiner les mesures de ce ”paquet sécurité”. Elle a émis le souhait de vérifier leur “compatibilité” avec le droit communautaire, avertissant que « des règles d’expulsion automatique pour des catégories entières ne sont pas acceptables ».
En effet, les dispositions de cette loi sont très préoccupantes, dans la mesure où elles érigent en délit l’immigration clandestine ; privent de droits des personnes vulnérables sous prétexte fallacieux qu’elles n’ont pas de titre de séjour régulier ou ne figurent pas sur certains registres, et permettent la constitution de groupes de citoyens autorisés par les mairies à effectuer des rondes. Ces dispositions sont de nature à rendre la situation des émigrants plus en plus vulnérable, et à déshumaniser les sans papiers en Italie et criminaliser leurs rapports avec l’ensemble des structures de la société du pays d’accueil.
Criminalisation de l’immigration clandestine, amendes, appel à la délation, milices populaires, etc., le paquet italien de sécurité suscite beaucoup d’inquiétudes et d’appréhensions sur des violations des droits fondamentaux qui sous-tendent la mise en œuvre de cette loi. Une loi qui installe un malaise permanent dans les rapports entre les immigrés et la société Italienne dans son ensemble. Il est évident aussi que l’immigration clandestine est devenue, crise économique mondiale oblige, un dada de prédilection des politiciens en manque d’imagination pour apporter des solutions efficaces à leurs concitoyens européens et améliorer leur quotidien.
Ce n’est pas par des « paquets de sécurité » répressifs contestés et contestables que l’on arrive à bout de ce phénomène, mais bien par des politiques avisées et bien ciblées d’aide au développement des pays africains, des politiques qui améliorent les conditions de vie des africains, instaurent notamment la paix et la sécurité et retiennent les jeunes dans leur pays d’origine. C’est ce que l’on appelle combattre le mal à la racine.