Le conflit armé dans le Nord du Niger qui oppose la rébellion touarègue à l’Etat nigérien fait rage depuis de nombreuses années. Les affrontements remontent aux années 1990. Depuis 2007, la rébellion touarègue menée par le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) a refait encore surface au Nord du Niger dans la région d'Agadez.
Les questions afférentes à ce foyer de tension et auxquelles il faudrait trouver des réponses urgentes pour ramener la paix et la sécurité au Niger et par conséquent à toute la région du Sahel sont nombreuses : qui finance la rébellion ? A qui profitent le chaos et l’escalade du sang au Niger? Qui tire les ficelles de ce conflit ? Où se terminent les revendications politiques et socio-économiques dans un Etat unifié et souverain et débutent le banditisme et le crime organisé qui profitent aux criminels et trafiquants de tout genre ? Ce pays ne fait-il pas partie des calculs géostratégiques et des intérêts divergents des puissances mondiales ? Etc. Autant de questions qui renseignent sur la complexité de ce conflit larvé et ses ramifications extérieures liées essentiellement aux enjeux géopolitiques de la région.
Certes, des accords de paix entre les protagonistes pour mettre fin à ce conflit aient été signés. Ils s’articulent autour de quatre principaux axes, à savoir la décentralisation, la gestion de la sécurité dans les zones touchées par les conflits, le développement des régions affectées et l’intégration et la réinsertion socio-économique des ex-combattants.
Cependant, ces accords n’ont pas abouti et le pays s’enlise toujours dans la guerre. Prise d’otages, mines terrestres antichars, attaques meurtrières, pertes humaines lourdes, etc. Les répercussions de ce conflit qui frappe de plein fouet le Niger plombent le développement de cet Etat très pauvre qui paye le prix fort d’une guerre meurtrière et très épuisante.
Les Touaregs avancent des revendications politiques et socio-économiques liées principalement à une meilleure représentation au sein des institutions politiques, au partage du pouvoir et à une répartition juste et équitable de la rente des richesses minières dont regorge le pays.
Néanmoins, ces revendications légitiment-elles le recours aux armes et à la violence contre le pouvoir central? Ne s’agirait-il pas tout simplement d’un banditisme organisé et criminel qui se cache derrière des revendications politico-socio-économiques pour sévir dans la région ?! Il est temps que ce conflit cesse et que les accords de paix soient respectés en se concrétisant sur le terrain dans le cadre de l’unité nigérienne.
La solution à ce conflit qui n’a que trop duré passe inéluctablement par la mise en place d’une décentralisation très poussée du pouvoir dans la région du Nord ainsi que par l’exécution effective du programme économique d’urgence pour les régions affectées par le conflit et l’intégration socio-économique de la population touarègue. C’est à l’aune d’une solution consensuelle et pacifique et d’une volonté politique d’intégration et d’équité que le Niger arrivera à contenir ce conflit et à le désamorcer. Ce faisant, il barre la route aux criminels du désert et renforce sa cohésion interne pour le bien de toutes les populations nigériennes sans discrimination ni exclusive.
Certes, des accords de paix entre les protagonistes pour mettre fin à ce conflit aient été signés. Ils s’articulent autour de quatre principaux axes, à savoir la décentralisation, la gestion de la sécurité dans les zones touchées par les conflits, le développement des régions affectées et l’intégration et la réinsertion socio-économique des ex-combattants.
Cependant, ces accords n’ont pas abouti et le pays s’enlise toujours dans la guerre. Prise d’otages, mines terrestres antichars, attaques meurtrières, pertes humaines lourdes, etc. Les répercussions de ce conflit qui frappe de plein fouet le Niger plombent le développement de cet Etat très pauvre qui paye le prix fort d’une guerre meurtrière et très épuisante.
Les Touaregs avancent des revendications politiques et socio-économiques liées principalement à une meilleure représentation au sein des institutions politiques, au partage du pouvoir et à une répartition juste et équitable de la rente des richesses minières dont regorge le pays.
Néanmoins, ces revendications légitiment-elles le recours aux armes et à la violence contre le pouvoir central? Ne s’agirait-il pas tout simplement d’un banditisme organisé et criminel qui se cache derrière des revendications politico-socio-économiques pour sévir dans la région ?! Il est temps que ce conflit cesse et que les accords de paix soient respectés en se concrétisant sur le terrain dans le cadre de l’unité nigérienne.
La solution à ce conflit qui n’a que trop duré passe inéluctablement par la mise en place d’une décentralisation très poussée du pouvoir dans la région du Nord ainsi que par l’exécution effective du programme économique d’urgence pour les régions affectées par le conflit et l’intégration socio-économique de la population touarègue. C’est à l’aune d’une solution consensuelle et pacifique et d’une volonté politique d’intégration et d’équité que le Niger arrivera à contenir ce conflit et à le désamorcer. Ce faisant, il barre la route aux criminels du désert et renforce sa cohésion interne pour le bien de toutes les populations nigériennes sans discrimination ni exclusive.