Bruxelles- de notre envoyé spécial Samuel Benshimon
C’est un rapport qui était attendu par la communauté d’experts depuis plusieurs semaines, et qui a fait l’objet d’une conférence à Bruxelles mercredi 7 avril.
L’institut Thomas More dévoilait en effet le fruit de plusieurs mois de recherches condensées dans un document de référence intitulé « Pour une sécurité durable au Maghreb, une chance pour la région, un engagement pour l’Union européenne ».
Le rapport publié par l’institut européen balaie l’ensemble des menaces qui pèsent sur la sécurité durable du Maghreb, que ce soit au niveau des vulnérabilités du flanc sud de la région, des tensions interétatiques, ou de défis liés à la régulation de l’immigration clandestine. Articulé autours de trois thématiques principales, le document de l’Institut Thomas More alerte la communauté internationale et plus particulièrement l’UE sur les dangers liés au non-Maghreb, au-delà des coûts économiques qui sont habituellement évoqués lorsque l’on parle d’intégration régionale dans la zone. Sur la question cruciale des migrations, les experts de l’Institut Thomas More estiment que « Si les efforts sont incontestables, le Maghreb ne peut cependant être réduit au rôle de « bouclier de l’UE », puis enfoncent le clou en affirmant que la « logique de contrôle des flux, légitime en soi, n’a de sens que si un authentique partenariat est envisagé avec les pays du Maghreb pour bâtir avec eux une réponse au défi migratoire ».
Abordant avec lucidité les enjeux liés à la lutte contre le terrorisme, les chercheurs de l’institut on précisé qu’il s’agit là d’une problématique « sahélo maghrébine », et donc que l’ensemble des pays du Maghreb doivent être inclus dans la démarche de sécurisation commune avec les pays sahélien. Cette assertion vient renforcer la vision américaine de l’initiative pan sahel, qui incluait 11 pays, mais bat en brèche les initiatives éparses qui visent à créer des alliances ponctuelles et décentralisées pour la coordination de la lutte antiterroriste dans la zone.
Sur la question du Sahara Occidental, le rapport estime que le risque d’un « failed state » dans la région constitue un danger majeur pour la sécurité durable, et il constate le figeage des positions des différents acteurs, le Maroc, l’Algérie, et le front Polisario. Partant de la nécessité de construire un ensemble cohérent, le rapport de l’Institut Thomas More estime que l’Union Euorpénenne doit soutenir la proposition marocaine d’une autonomie élargie au Sahara Occidental, seule voie, aux yeux des experts, susceptible de sortir de ce conflit sans qu’aucun des protagonistes ne perde la face.
Le rapport publié par l’institut européen balaie l’ensemble des menaces qui pèsent sur la sécurité durable du Maghreb, que ce soit au niveau des vulnérabilités du flanc sud de la région, des tensions interétatiques, ou de défis liés à la régulation de l’immigration clandestine. Articulé autours de trois thématiques principales, le document de l’Institut Thomas More alerte la communauté internationale et plus particulièrement l’UE sur les dangers liés au non-Maghreb, au-delà des coûts économiques qui sont habituellement évoqués lorsque l’on parle d’intégration régionale dans la zone. Sur la question cruciale des migrations, les experts de l’Institut Thomas More estiment que « Si les efforts sont incontestables, le Maghreb ne peut cependant être réduit au rôle de « bouclier de l’UE », puis enfoncent le clou en affirmant que la « logique de contrôle des flux, légitime en soi, n’a de sens que si un authentique partenariat est envisagé avec les pays du Maghreb pour bâtir avec eux une réponse au défi migratoire ».
Abordant avec lucidité les enjeux liés à la lutte contre le terrorisme, les chercheurs de l’institut on précisé qu’il s’agit là d’une problématique « sahélo maghrébine », et donc que l’ensemble des pays du Maghreb doivent être inclus dans la démarche de sécurisation commune avec les pays sahélien. Cette assertion vient renforcer la vision américaine de l’initiative pan sahel, qui incluait 11 pays, mais bat en brèche les initiatives éparses qui visent à créer des alliances ponctuelles et décentralisées pour la coordination de la lutte antiterroriste dans la zone.
Sur la question du Sahara Occidental, le rapport estime que le risque d’un « failed state » dans la région constitue un danger majeur pour la sécurité durable, et il constate le figeage des positions des différents acteurs, le Maroc, l’Algérie, et le front Polisario. Partant de la nécessité de construire un ensemble cohérent, le rapport de l’Institut Thomas More estime que l’Union Euorpénenne doit soutenir la proposition marocaine d’une autonomie élargie au Sahara Occidental, seule voie, aux yeux des experts, susceptible de sortir de ce conflit sans qu’aucun des protagonistes ne perde la face.