La vague de réactions haineuses et de propos rancuniers déversés à l’unisson par les médias algériens depuis quelques semaines contre le Maroc, montre clairement la peur bleu du duo Chengriha- Tebboune qui voit dans l’offre de réconciliation proposée par le Roi Mohammed VI, un vrai danger pour leur stratégie de confiscation du pouvoir, dont « l’ennemi marocain » constitue l’épine dorsale.
Après avoir réussi momentanément à étouffer le mouvement populaire du Hirak, qui lutte pour la chute de la junte militaire en Algérie, le général Saïd Changriha ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Pour le chef d’état-major et véritable homme fort en Algérie, le plan consistant à achever la mainmise sur le pays doit se poursuivre sans hésitation.
Flanqué du président Tebboune qui se plaît dans son rôle d’aide de camp, le général a bâillonné toutes les voies dissonantes, alors que les généraux encombrants ont été jetés en prison.
La « menace marocaine » constitue une pièce-maîtresse dans la stratégie de consolidation du pouvoir par le couple Chengriha- Tebboune. L’armée algérienne a été forgée dans cet esprit d’hostilité permanente et le régime algérien fait tout pour entretenir l’animosité de part et d’autre des frontières. Donc, pas question de laisser le doute s’installer dans les esprits sur une éventuelle réconciliation entre le deux pays.
Les arguments ne manquent pas, conflit du Sahara et soutien au groupe séparatiste du polisario, plus récemment l’affaire du logiciel israélien Pegasus. Enfin, le général a saisi la question de l’autonomie du peuple kabyle pour lâcher sa meute médiatique contre le Maroc, quitte à lui coller tous les malheurs de l’Algérie, y compris les incendies, dans une vaine tentative de détourner la colère des Algériens contre la junte militaire.