Le chef du groupe terroriste EIGS (émanation de Daech au Grand Sahara), Adnan Abou Walid al-Sahraoui, a été tué dans une frappe de l’armée française, menée dans le cadre de l’opération Barkhane, a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi, le Président français Emmanuel Macron.
Le chef de l’Etat se réjouit « d’un nouveau succès majeur dans le combat » mené « contre les groupes terroristes au Sahel ».
Dans une publication sur les réseaux sociaux, il fait état de sa détermination à poursuivre le combat contre le terrorisme aux côtés des «partenaires africains, européens et américains ».
La ministre des armées, Florence Parly, a confirmé que le « chef de l’EIGS, n°1 de Daech au Sahel, est mort à la suite d’une frappe de la force Barkhane » et « félicite les militaires et agents de renseignement qui ont contribué à cette traque de longue haleine» qu’elle considère comme « un coup décisif contre ce groupe terroriste ».
Cette annonce intervient alors que la France a annoncé en juin dernier, son intention de mettre fin, dans les prochains mois, à l’opération Barkhane.
Néanmoins, la France avec ses 2 500 à 3 000 soldats, restera engagée au Sahel au sein de la force Takuba (force spéciale européenne) qui poursuit les mêmes objectifs de lutte contre le terrorisme.
L’EIGS, créé en 2015 par Adnan Abou Walid al-Sahraoui, membre du Front Polisario (groupe indépendantiste du Sahara occidental), puis de la mouvance jihadiste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), avait été désigné comme « ennemi prioritaire » au Sahel, lors du sommet de Pau (sud-ouest de la France), en janvier 2020.
Ce groupe terroriste mène des attaques sanglantes dans la région des « trois frontières » située entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.