Des frappes aériennes menées par l’armée éthiopienne ont ciblé des positions des rebelles du front de libération du peuple du Tigray (TPLF), à Mekele, la capitale de cet Etat régional éthiopien.
«Des sources ont prouvé que la frappe aérienne de l’ENDF (armée fédérale) de mercredi a été effectuée avec une grande précision pour éviter toute victime civile», notant que le raid aérien a visé les sites de fabrication d’armes et de réparation du matériel militaire «des terroristes du TPLF», selon la presse éthiopienne.
Selon d’autres médias, les attaques menées par le TPLF dans la région d’Amhara ont détruit une mosquée historique dans la ville de Zarema dans cet Etat régional.
«Le Conseil suprême des affaires islamiques de la région d’Amhara a affirmé que le groupe terroriste TPLF a démoli une mosquée historique dans la ville de Zarema, au nord de Gondar, par une attaque à l’artillerie lourde», rapporte les médias éthiopiens.
C’est pour la deuxième fois cette semaine, marquant une nouvelle escalade de ce conflit qui dure depuis près d’un an.
Les États-Unis « condamnent l’escalade continue de la violence, qui met les civils en danger », a réagi le porte-parole du département d’Etat, Ned Price.
Par ailleurs, l’ONU s’est dite inquiète mercredi après ces dernières violences, relevant notamment que selon les premières informations des civils, dont des femmes et des enfants, figuraient parmi les blessés à Mekele.
Selon l’ONU, au moins deux millions de personnes ont été déplacées par le conflit au Tigré et dans les régions voisines.
Les Nations Unies sont en train d’évacuer du personnel humanitaire de la région éthiopienne du Tigré après ces nouvelles frappes aériennes sur Mekelle, a annoncé mercredi un porte-parole de l’ONU.