Deux personnes ont été tuées ce lundi matin à Kongoussi, dans le Centre-Nord du Burkina Faso, par des terroristes lourdement armés qui ont aussi causé d’importants dégâts au domicile de l’ex-maire de cette commune.
Des hommes armés arrivés avec un camion et des motocyclettes, ont ouvert le feu sur un policier et un civil au poste de contrôle de Loulouka, à quelques mètres du domicile de l’ex-maire de la commune de Kongoussi, Daouda Zoromé, rapporte l’Agence d’Information du Burkina (AIB).
«Ils sont arrivés avec un camion vers 5h 30 comme des transporteurs. Quand le policier a voulu s’approcher, ils ont ouvert le feu mortellement sur lui », précise la même source, ajoutant qu’un autre civil qui a pris la panique, a été abattu dans la fuite.
Après ce drame, ils ont attaqué le domicile du maire en défonçant le portail. Dans l’enceinte du domicile de l’ex maire, ils ont incendié trois véhicules dont deux camions et emporté des motos.
En rappel, plusieurs personnes redoutaient l’arrivée des hommes armée dans la ville de Kongoussi au regard de la recrudescence des attaque entre Yalka et Kongoussi.
Plusieurs civils ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi sur un site aurifère dans la région du centre-nord, lors d’une attaque perpétrée par des individus armés non identifiés, avait rapporté l’agence d’information du Burkina (AIB).
Le bilan officiel de cette attaque, qui s’est produite dans la commune de Bouroum de la province du Namentenga (centre-nord), n’est pas encore établi, mais des témoins sur place « estiment à plus de 20 morts et des dizaines de blessés évacués » pour les soins, ajoute l’agence burkinabé.
La commune de Bouroum est une région qui a connu de nombreuses attaques terroristes.
Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe « Etat islamique », qui ont fait plus de 2.000 morts dans le pays et contraint au moins 1,7 million de personnes à fuir leurs foyers.