La Fédération sud-africaine des syndicats (Saftu), a affirmé qu’une combinaison de facteurs politico-économiques et culturels, interagissent pour produire cette société violente.
La criminalité a augmenté de 15 % en moyenne au premier trimestre de 2022 par rapport à la même période de l’année dernière. Les meurtres ont augmenté de 22,2% uniquement durant les trois premiers mois de l’année en cours, soit 4.976 contre 6.084 l’année dernière.
« Les conditions socio-économiques difficiles ont poussé de nombreux chômeurs à des activités criminelles pour joindre les deux bouts. Par conséquent, certains des crimes majeurs sont économiques, notamment ceux liés au braquage de banques et les attaques commises contre les convoyeurs de fonds », selon Saftu.
Par ailleurs, le président Cyril Ramaphosa a nié les allégations portées contre lui par l’ancien chef de la sécurité de l’État, Arthur Fraser, selon lesquelles il aurait acheté le silence de cambrioleurs tombés sur des sommes faramineuses en liquide dans l’une de ses propriétés.
« Certains jettent des calomnies sur moi. J’assure que tout cela était de l’argent provenant de la vente d’animaux. Je n’ai jamais volé d’argent nulle part et je ne le ferai jamais », a souligné M. Ramaphosa en marge de la Conférence régionale du Congrès national africain (ANC) de la province du Limpopo.
Le chef d’État a ajouté qu’il n’a été impliqué dans aucune conduite criminelle et s’engage à coopérer pleinement à toute forme d’enquête, rappelant qu’en raison de l’enquête, il ne pourrait pas s’exprimer plus en détails sur les circonstances de cette affaire.