La présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a indiqué vendredi qu’elle ne contesterait pas l’examen d’un rapport indépendant de destitution contre le président sud africain, Cyril Ramaphosa.
Une Commission indépendante, mise en place par la présidente du Parlement, a conclu dans un rapport que Ramaphosa doit répondre à de graves violations de la Constitution pour s’être exposé à un conflit d’intérêts, avoir effectué un travail rémunéré à l’extérieur et avoir enfreint la loi sur la prévention des activités de corruption concernant la dissimulation du vol d’une importante somme d’argent en devise dans sa ferme Phala Phala.
En réaction, le chef de l’Etat et président du Congrès National Africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a déposé le mois dernier une requête pour un réexamen du rapport devant la Cour constitutionnelle, demandant qu’il soit annulé.