Le gouvernement algérien, sur instruction du président Abdelmadjid Tebboune, a décidé d’introduire l’anglais dans son système éducatif et scolaire afin de remplacer la langue française.
L’annonce a déjà été faite le 1er août 2022 par Abdelmadjid Tebboune. Cette décision controversée, prise dans un contexte de tensions entre Alger et Paris, prend effet dès l’entrée scolaire 2023.
C’est une manière pour l’état d’Alger de narguer la France pour l’immixtion de ses dirigeants dans les affaires internes ou externes algériennes.
Bien que la langue française ait longtemps été considérée comme la langue de l’éducation et de l’administration, le gouvernement estime que l’anglais offre davantage d’opportunités sur la scène internationale. Cependant, cette décision a suscité un débat passionné au sein de la société civile quant à son impact sur la culture et l’identité nationale des Algériens.
Le gouvernement a évoqué plusieurs raisons justifiant sa décision de remplacer la langue française par l’anglais.
Tout d’abord, l’anglais est aujourd’hui largement reconnu comme la langue internationale des affaires, de la science, de la technologie et de la communication.
En adoptant l’anglais comme langue d’enseignement principale, l’Algérie espère mieux préparer ses étudiants à s’intégrer facilement dans l’économie mondiale et à accéder à des opportunités d’emploi plus vastes.
Le gouvernement a souligné que l’anglais faciliterait l’accès aux connaissances et aux ressources mondiales. De nos jours, une grande partie des publications scientifiques, des études universitaires et des avancées technologiques sont disponibles en anglais.
En faisant de l’anglais la langue d’étude principale, l’Algérie souhaite permettre à ses étudiants d’accéder à ces ressources sans barrières linguistiques, favorisant ainsi l’innovation et le développement.
Après les classes primaires, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a décidé d’adopter l’anglais comme langue d’enseignement dans les universités algériennes à partir de la rentrée universitaire 2023-2024. Cette démarche intervient après le lancement de programmes de formation au profit des enseignants universitaires en septembre dernier.
Cependant, cette décision suscite des préoccupations de la part des francophiles quant à son impact sur les relations avec la France.