Le bilan provisoire des incendies meurtriers qui ont ravagé le nord-est de l’Algérie fait état d’une quarantaine de morts, une centaine de blessés et des milliers d’hectares de forêts et de cultures détruits.
Face à des incendies récurrents de forêts de grande ampleur, les budgets alloués à l’anticipation et la gestion de ces feux de forêt sont insuffisants.
L’état algérien est toujours en difficulté par le manque des équipements de lutte contre les incendies tels que les avions bombardiers d’eau, les hélicoptères, les véhicules spécialisés et les équipements de protection individuelle nécessaires pour les pompiers.
« Nous avons besoin d’aide, de toute l’aide possible, nous avons besoin de vêtements, de matelas, de choses comme ça », a dit à l’AFP un homme rencontré dans un point de ravitaillement à Bejaïa, à 250 km d’Alger, la zone la plus touchée par les feux que les secours ont mis trois jours à éteindre.
Chaque été, le nord et l’est de l’Algérie sont frappés par des feux de forêt, un phénomène qui s’accentue d’année en année sous l’effet du changement climatique, entraînant sécheresses et canicules.
En août 2022, de gigantesques incendies avaient fait 37 morts dans la région d’El Tarf, dans le nord-est. L’été 2021 avait été le plus meurtrier depuis des décennies, plus de 90 personnes avaient péri dans le nord, en particulier en Kabylie.