RDC : 33 morts après l’attaque menée par les ADF (nouveau bilan)

Le nouveau bilan de l’attaque menée dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) par les Forces démocratiques alliées (ADF) qui ont des liens avec l’État islamique (EI), fait état d’au moins trente-trois morts et plusieurs blessés.

« Nous avons un bilan provisoire de 33 morts, dont un capitaine de l’armée », a déclaré aux médias locaux Samson Simana, chef du territoire de Bahumu, situé dans la région de Watalinga, dans la province du Nord-Kivu.

Selon les autorités, les personnes décédées ont été soit décapitées, soit tuées à l’aide d’armes.

Deux enfants se sont également noyés après avoir tenté de traverser une rivière en Ouganda pour échapper à la fusillade.

L’attaque a eu lieu dans le village de Kitsanga, où plusieurs maisons ont été incendiées et plusieurs personnes portées disparues.

L’un des responsables de la Croix-Rouge à Watalinga, Kambale Bakiso Richard, a confirmé qu’ils avaient enterré « vingt-trois corps » et que le corps du militaire avait été emmené par ses collègues.

Au cours de l’opération menée en réponse à l’attaque, six membres de l’ADF ont été tués et plusieurs otages ont été libérés, dont un bébé, a déclaré lundi le porte-parole militaire, le capitaine Anthony Mwalushay.

Depuis 1998, l’est de la RDC est en proie à un conflit alimenté par les milices rebelles et l’armée, malgré la présence de la mission de l’ONU en RDC (Monusco).