L’Afrique du Sud est déjà connue pour son soutien aux Palestiniens et au groupe terroriste Hamas dans leur conflit avec Israël, ainsi qu’au Polisario, un mouvement terroriste basé dans les camps de Tindouf, dans le Sahara, en Algérie.
Selon les experts occidentaux du renseignement, la question se pose désormais de savoir comment l’Afrique du Sud réagira dans le cas de la Kabylie, étant donné l’historique de soutien de Pretoria aux mouvements d’indépendance et son engagement envers les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Après l’éclatement de la crise entre l’Algérie et le Mali, le président en exil des indépendantistes kabyles, Ferhat Mehenni, leader du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), a exprimé sa gratitude aux autorités maliennes pour leur soutien dans les instances de l’Union Africaine.
Ferhat Mehenni a également souligné la volonté du MAK de participer à un dialogue ouvert, constructif et sincère, avec l’espoir que cela puisse conduire à un soutien authentique du gouvernement malien en faveur du droit du peuple kabyle à l’autodétermination. Il a insisté sur la nature pacifique du MAK, le décrivant comme un mouvement de libération nationale cherchant à promouvoir ses idéaux de manière non violente.
Il a de plus mis en lumière le rôle régional déstabilisateur de l’Etat algérien qui ambitionne de faire du Mali une sphère d’influence de l’armée algérienne (ANP).
L’attention se porte désormais sur la question de savoir si l’Afrique du Sud exprimera un soutien à l’indépendance de la Kabylie ou si elle adoptera une position plus nuancée.