Terrorisme au Sahel : Le régime militaire algérien joue un rôle central dans l’extension du chaos

La montée en puissance des groupes terroristes au Sahel, notamment au Mali, au Burkina Faso, au Niger et autres pays, n’est pas un phénomène spontané.

De sources sécuritaires de l’Algérie, le régime militaire algérien serait un acteur clé dans l’entretien, voire le pilotage de cette insécurité chronique.

Des officiers algériens à la retraite, des journalistes exilés et d’anciens cadres des services secrets, confirment les liens entre l’armée algérienne et certaines factions terroristes sahéliennes.

Des documents de la gendarmerie algérienne, évoquaient des “zones grises” dans le sud algérien, où des groupes armés transitent, s’arment ou se replient, sous “surveillance active mais tolérante” des autorités militaires.

Sous couvert d’anonymat, une source affirme : “Il y a des groupes armés qui opèrent dans Gourma ou dans le nord du Mali, qui reçoivent un soutien logistique ou des informations via le territoire algérien. Ce sont des éléments connus, mais politiquement sensibles à dénoncer ”.

D’après des experts occidentaux et des sources croisées, le régime militaire d’Alger instrumentalise le terrorisme pour trois raisons principales :

1. Affaiblir les pouvoirs voisins, surtout ceux qui s’émancipent de l’orbite algérienne.

2. Maintenir une instabilité contrôlée dans la région, permettant à l’armée algérienne de justifier son pouvoir, ses budgets et sa mainmise sur les affaires étrangères.

3. Empêcher l’émergence d’une véritable alliance sécuritaire et économique sahélienne autonome, l’Alliance ou la Confédération des Etats du Sahel, qui échapperait à son influence.

Selon les analystes, la région du Sahel est en proie à une instabilité alimentée par des groupes terroristes soi-disant affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), à l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), ou encore à des factions jihadistes locales.

Malgré la mainmise du régime algérien sur ces groupes terroristes, Mali, Burkina Faso et Niger sont actuellement en guerre contre ces entités, qui déstabilisent leurs institutions, terrorisent les populations et paralysent leur développement.