Le porte-parole de l’état-major des forces armées françaises a révélé jeudi à la presse que les forces spéciales françaises ont tué, lors de combats survenus le 1er octobre courant, une dizaine de combattants islamistes.
Un groupement tactique de l’opération militaire française au Mali qui patrouillait le matin dans la région de Douaya, près de Tombouctou, a été informé de la présence de groupes terroristes au marché de la ville.Un hélicoptère dépêché sur place, a constaté la fuite de plusieurs pick-up. En milieu de journée, les forces françaises sont parvenues à repérer l’un d’entre eux qui contenait des éléments armés appartenant, selon toute vraisemblance, à un groupe armé terroriste.
Les combattants sont alors descendus pour ouvrir le feu sur l’hélicoptère qui avait fait des tirs de sommation pour tenter d’arrêter le véhicule. L’accrochage, qui a donc impliqué un hélicoptère mais également des troupes au sol, a duré plusieurs heures et, selon l »armée française, les combattants qui n’auraient à aucun moment fait signe ou tenter de se rendre, ont tous été tués. Malgré les efforts des forces françaises, les autres pick-up aperçus à Douaya ,ont pris la fuite.
Cet incident est l’un des plus meurtriers au Mali,depuis la fin des opérations Serval au printemps dernier entre des combattants djihadistes et des militaires français. Ces derniers, encore au nombre de 3 200 au Mali y mènent des missions de sécurisation dont le but consiste à l’affaiblissement durable des groupes islamistes armés.
Cette mission doit être poursuivie par les contingents composés de forces africaines de la Minusma, la mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali, qui prendront le relais de l’armée française dont l’effectif doit être ramené ,d’ici la fin de l’année, à environ, un millier d’hommes .