Après le déploiement d’un soutien militaire et humanitaire, la Communauté internationale s’est de nouveau mobilisée pour intervenir sur le plan économique en République centrafricaine.
En effet, la Banque Mondiale et le Programme alimentaire mondial(PAM) ont conclu un accord de financement d’une valeur de huit millions de dollars en faveur des paysans de ce pays.
De source officielle, des milliers d’agriculteurs vont bénéficier d’une quantité de semences. L’objectif étant la mise en valeur de leurs terres pour que les résultats leur profitent, ainsi qu’à l’économie du pays.
Même si une année après le déclenchement de la rébellion le climat social demeure instable, un important dispositif sécuritaire prend de jour en jour place et vise à protéger les populations et à sécuriser tout le territoire de la Centrafrique.
Les forces de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) et celles de l’opération Sangaris, œuvrent de concert pour ramener la paix dans cette contrée où le sang humain continue d’être versé pour des raisons de vengeance et de vandalisme. Les violences intercommunautaires se poursuivent, causant des vols, des viols, des pillages qui n’en finissent plus.
En attendant que l’Organisation des Nations Unies reprenne le relais sécuritaire, et même la phase de la reconstruction de l’Etat, plusieurs ONG ne ménagent aucun effort pour apporter leurs contributions à la création de conditions sociales adéquates pour accueillir les populations fortement touchées par les effets de la crise.
La Banque mondiale et le PAM attendent énormément de cet investissement dans le secteur agricole. Le but est justement de remettre sur pied, à court et long termes, un des secteurs clés de l’économie centrafricaine.