Dans son premier discours qu’il a tenu mercredi dernier à Bamako, le nouveau Premier ministre malien a lancé un vibrant appel aux populations quant à leur responsabilité dans le bon fonctionnement des institutions et des affaires de la République. Successeur d’Oumar Tatam Ly, il entend mettre le cap sur la réconciliation nationale et sur la sécurité. Cet objectif ne pouvant être atteint que grâce à la participation et à l’implication de chaque individu membre de cette société malienne.
« Que chacun assume sa responsabilité. Que chacun s’engage à travailler avec l’Etat… ». Tel est le mot d’ordre du nouveau chef de gouvernement du Mali pour sortir le pays de la crise politico-militaire, vécue pendant dix-huit mois et dont les retombées sont sans précédent dans son histoire.
Grâce à l’intervention étrangère, notamment celle de la France et de ses alliés, les présidentielles et les législatives ont pu être organisées en vue de permettre au Mali de reprendre ses activités et poursuivre son développement socioéconomique.
Même si les mouvements djihadistes et terroristes mènent encore des actions de déstabilisation, surtout dans le nord-Mali, leurs menaces ne constituent rien par rapport aux progrès réalisés sur le territoire malien par les autorités et leurs partenaires.
Ainsi, avec la nomination de Moussa Mara, le Président de la République envisage renforcer au mieux les capacités du gouvernement par rapport aux enjeux de l’heure, à savoir la réconciliation et la sécurité.
Un Etat sans participation citoyenne n’en est pas un.La nécessité pour le nouveau Premier ministre de promouvoir le dialogue, l’action commune et la sécurité, sont les conditions nécessaires au développement économique et aux intérêts de la Nation malienne.