De nouvelles révélations viennent confirmer la connexion du Front Polisario avec les franchises du réseau terroriste d’Al Qaïda, qui sèment depuis longtemps, la terreur dans la bande du Sahel et en Afrique subsaharienne.
Le Front Polisario qui ne survit que grâce au soutien militaire, financier et diplomatique des généraux et des caciques du régime algérien, avait expédié ces dernières années, des centaines de ses combattants renforcer les rangs des groupes terroristes armés (AQMI, MNLA, MUJAO, Ansar Dine), dans le nord du Mali et sur d’autres fronts du Sahel.
L’un de ces terroristes, le dénommé Habib Ould Mahouloud, qui a été capturé par les forces armées maliennes, a été libéré le 9 décembre dernier, en compagnie de trois autres terroristes, auteurs de la prise en otage du franco-serbe, Serge Lazarevic, relâché en échange après trois années de captivité entre les mains d’AQMI au nord du Mali.
C’est le ministre malien de la Justice Mohamed Ali Bathily qui a annoncé la nouvelle vendredi, précisant que quatre prisonniers avaient été libérés mardi dernier, en échange de la libération du Français Lazarevic par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Il a reconnu la présence de Habib Ould Mahouloud originaire des camps de Tindouf en plus d’un djihadiste tunisien et des deux Maliens, Haïba Ag Acherif et Mohamed Aly Ag Wadoussène, «organisateur principal de l’enlèvement» de Lazarevic et de son compatriote Philippe Verdon, retrouvé tué en juillet 2013.
Il s’agit d’un «échange de prisonniers», réalisé «à la demande de Paris», a précisé le ministre malien, rappelant que 38 militaires, préfets ou policiers maliens avaient déjà été libérés «de la même manière et avec le même type d’échange».
Les quatre terroristes ont été transférés via Niamey, dans le nord du Mali, où ils ont été remis aux ravisseurs de Serge Lazarevic qui a pu regagner le lendemain, son pays en transitant par la capitale du Niger.
Une fois de plus la collusion des séparatistes du Polisario avec les groupes terroristes est avérée et ce sont des sources non marocaines qui le confirment. Il incombe à l’Onu et aux autres ONG internationale qui suivent le dossier du Sahara Occidental et des Camps de Tindouf d’en tirer les leçons.