Les gouvernorats de sept régions du Niger vont bénéficier d’un renforcement de la sécurité conformément à l’accord conclu entre le Japon et le PNUD. Ces deux partenaires épaulent l’Etat nigérien dans ses efforts en matière de la sécurité, de la prévention des conflits et du renforcement de la cohésion sociale entre les communautés.
Leur but consiste à coordonner les structures de sécurité qui relèvent de l’autorité des gouvernorats de sept régions du pays pour mieux prévenir et répondre à des crises de sécurité civile avec le soutien et l’engagement des communautés locales. Il s’agit de leur fournir du matériel de communication leur permettant de prévenir et de répondre aux crises sécuritaires et de renforcer la confiance entre les chefs locaux, les communautés et les institutions de sécurité par le dialogue et des initiatives communautaires.
Comme l’a souligné le Représentant du PNUD lors de la cérémonie de conclusion de l’accord, « la paix, la sécurité et le développement sont indissociables ».En l’absence des deux premières, les populations sont freinées dans leur processus de développement.
Du fait de sa position géographique et géopolitique, le Niger se donne les moyens de promouvoir son développement car, sans ce facteur, la paix et la sécurité demeurent constamment menacées.
La préservation de la sécurité aussi bien au Niger que dans le Sahel se justifie à plus d’un titre. Elle est assurément l’une des veines jugulaires du développement socio-économique. A titre indicatif, il ressort des statistiques émanant du ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique, que même dans les zones les plus exposées aux attaques à mains armées sur les axes routiers, il a été observé une baisse du phénomène d’insécurité qui, de 26,18% en 2010, est tombé à 15,27% en 2011 et 9,80% en 2012.Ainsi, l’équation sécuritaire se résout peu à peu grâce à la promotion du développement.