Alors que le culte chrétien reprend de ses formes au Niger, une source révèle les intensions malveillantes qui auraient pu conduire le pays dans une crise sans précédent.
Contrairement à ce que certains voulaient faire croire, les violentes émeutes, qui avaient secoué des localités du pays la semaine dernière, ont été bel et bien un schéma savamment planifié devant déboucher au renversement du régime actuel
Dans un point de presse tenu le lundi dernier, le porte-parole de la Police, Adili Toro, n’avait pas manqué de relever des similitudes troublantes entre les émeutes qui ont frappé Agadez, Niamey et Zinder.
De source locale, les manifestations contre les caricatures blasphématoires à l’endroit du prophète Mahomet (PSL) n’étaient que le prétexte inespéré pour maquiller un mouvement insurrectionnel en une manifestation religieuse dont le mot d’ordre « Allahou Akbar » suffisait à lui seul pour drainer des foules et provoquer des incidents meurtriers.
Ainsi, toujours selon cette même source, la preuve la plus éclatante qui montre la connexion entre les émeutes anti-Charlie Hebdo et la marche de l’ARDR réside justement dans l’entêtement de celle-ci à maintenir coûte que coûte cette manif, en dépit de l’interdiction du gouvernorat, mieux, en respect à la mémoire des victimes de ces émeutes.
La fronde de l’opposition nigérienne contre le président Mahamadou Issoufou, l’Alliance pour la République, la démocratie et la réconciliation (ARDR) a été créée le samedi 5 octobre 2013 par une vingtaine de partis politiques accusant le chef de l’État nigérien de vouloir instaurer une dictature dans le pays.
Après ces graves manifestations, le gouvernement nigérien s’est engagé à mettre en place un programme de réhabilitation des édifices saccagés, notamment des Eglises.