Du fait de la reprise des discussions du projet de fédéralisme et de l’autonomie des régions nord du Mali, les négociations inter-maliennes à Alger achoppent à nouveau.
Selon une source locale, ce nouveau rebondissement risque d’amener un blocage dans les négociations, surtout que le gouvernement de la République du Mali a toujours rejeté le projet de fédéralisme et de l’autonomie des régions du nord Mali proposé par la coordination des mouvements armés du nord.
En clair, les groupes armés de la coordination n’ont pas évolué vers un compromis de sortie de crise. Le temps presse et l’accord définitif de paix devant faciliter la tenue des élections crédibles et sécurisées dans les régions du nord peine toujours à se réaliser. Pis, la situation sécuritaire actuelle du pays ne permet, aucunement, la tenue des élections communale et régionale couplées dans les régions du nord.
S’agissant de ladite zone, il faut une mobilisation internationale contre le groupe Boko Haram qui passe par une résolution de l’ONU dans le but de mettre fin aux activités terroristes qui y sont développées, tout comme au Sahel.
Ainsi, au terme de sa tournée de deux jours sur le continent africain largement consacrée à Boko Haram, Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, a-t-il réaffirmé la priorité de la force Barkhane opérant dans la région de la lutter anti terroriste au Sahel.
En attendant la réponse de la médiation à Alger, ainsi que la synthèse des réserves des autres parties en conflit, le climat socio-économique et politique reste très tendu.
Bien que cette situation sème la lassitude, la population malienne fait preuve d’optimisme quant à la paix entre les belligérants et la sauvegarde de l’intégrité du territoire national.