Le gouvernement malien et certaines entreprises se sont engagés à mettre en œuvre des mesures permettant aux unités industrielles de sortir du marasme économique.
Entre une situation sécuritaire précaire surtout dans le Nord, un front social latent et/ou en ébullition, une forte demande sociale et le blocage que connaît l’accord de paix d’Alger, le Mali périclite.
Pays pauvre, soumis à des aléas climatiques sévères, héritier de trois décennies de marasme politique et économique, le Mali apparaît sur la scène internationale comme l’un des pays les plus défavorisés de la planète.
Par ailleurs, l’industrie, l’un des piliers de l’économie, avait été frappée de plein fouet par la récession.
Comme corollaire, l’Etat malien a assisté à une forte fragilisation des mines, des manufactures, des textiles, des secteurs du bâtiment et des travaux publics, des petites et moyennes entreprises, des petites et moyennes industries ainsi que des industries alimentaires.
En clair, la plupart des grandes unités industrielles avaient été obligées de fermer leurs portes et renvoyer, par la même occasion, des milliers de salariés au chômage technique, si ceux-ci n’étaient pas tout simplement licenciés.
En dépit de toutes ces difficultés, les autorités nationales se donnent les moyens pour « apporter un accompagnement adéquat » en vue d’une « relance effective et durable du secteur ».
Les défis restent toutefois nombreux. Les progrès accomplis sont loin d’avoir permis un réel décollage économique mais ont permis de réduire les écarts socio-économiques avec les pays voisins, de s’attaquer au retard accumulé mais pas de le résorber.
Ainsi, la poursuite, sinon l’accélération de la dynamique de développement engagée nécessite une mobilisation forte et un investissement public d’autant plus important qu’il s’applique à une population en phase de croissance rapide.