En l’espace de 24 heures, l’armée algérienne a procédé à l’arrestation de 110 contrebandiers au minimum sur diverses zones frontalières du territoire algérien, comme annoncé lundi dernier par le ministère de la Défense nationale.
Plus précisément, cette centaine de contrebandiers ont été appréhendés à Tiririne, dans la ville d’In Guezzam de la province de Tamanrasset, à proximité de la frontière avec le Niger. Il faut noter qu’ils ont été interpellés alors qu’ils étaient à bord de leurs véhicules. Au moment de leur arrestation, ces contrebandiers disposaient de divers équipements, dont 608 grammes de dynamite, 58 détecteurs de métaux, 15 marteaux piqueurs, quatre téléphones portables, deux groupes électrogènes et une balance. En outre, ces contrebandiers avaient, en leur possession, une somme d’à peu près 90 dollars. D’après les informations des forces armées algériennes, ils se rendaient sur une mine d’or située dans le désert du Sahara. Par ailleurs, l’armée a mis la main sur d’autres contrebandiers aux frontières de l’est, de l’ouest et du sud de l’Algérie. Ceux-ci tentaient de sortir du territoire algérien du carburant, du kif traité, du corail, des caméras de surveillance et des GPS.
L’Algérie est régulièrement le théâtre de divers types de trafic. Toutefois, les contrebandiers sont de plus en plus arrêtés grâce à la surveillance des frontières terrestres algériennes. Celle-ci a été renforcée pour empêcher l’entrée de djihadistes en provenance de divers autres pays à l’instar de la Libye, de la Tunisie ou du Mali. Ainsi, l’armée algérienne déjoue quasiment chaque jour des tentatives de contrebande sur le territoire national.