Lors de son premier discours devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, le nouveau secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a annoncé mardi vouloir appliquer une diplomatie qui passe par la prévention des conflits plutôt que leur résolution après coup, un objectif qui ne sera pas facile à atteindre, mais qui donne néanmoins une touche d’espoir aux crises sécuritaires sévissant en Afrique et au Moyen Orient.
« Nous avons besoin d’une nouvelle approche », a estimé l’ancien Premier ministre portugais et ex Haut-commissaire de l’ONU aux Réfugiés. A cet effet, Antonio Guterres a affirmé qu’il avait d’ores et déjà mis en route plusieurs réformes du fonctionnement de l’ONU afin de pouvoir prévenir les conflits en les repérant et en agissant le plus tôt possible.
Un débat public organisé mardi a ainsi permis de discuter des diverses approches en matière de prévention des conflits et de maintien de la paix, notamment pour les crises les plus sévères comme au Sud Soudan, en Syrie ou au Yémen.
La première allocution du nouveau secrétaire général de l’ONU a en outre permis de relever les points importants qu’il entend mener lors de son mandat. Antonio Guterres s’est engagé à renforcer la confiance entre les Etats membres de l’ONU mais aussi et surtout les différentes parties prenantes des conflits avec les Nations Unies.
Ce système permettra en sus de réagir au plus vite lorsque des divergences d’opinions seront soulevées. D’après les observateurs, la stratégie mise en place par le nouveau dirigeant onusien servira à poser les jalons d’une coopération internationale fructueuse sur le long terme.
Néanmoins, avant de pouvoir prévenir tout conflit futur, les spécialistes pointent du doigt les troubles actuels sévissant dans plusieurs régions du monde et qui, malgré les médiations onusiennes, n’arrivent pas à être résolus.