Une peine de deux ans de prison a été requise mardi par la justice française contre un élément de l’opération militaire française Barkhane qui a reconnu des actes pédophiles lors de sa mission au Burkina Faso en 2015, dans une affaire qui a contribué à ternir l’image de la mission française au Sahel.
Le tribunal correctionnel de Paris a en effet requis mardi deux ans de prison dont six mois fermes contre un militaire français appartenant à l’opération Barkhane. Dénommé Sebastien L., ce militaire qui était en poste au Burkina Faso a été reconnu coupable d’attouchements sexuels sur deux fillettes âgées de 3 et 5 ans.
Des preuves à charges, dont notamment des vidéos ont été utilisées pour condamner ce militaire n’ayant pas d’antécédents judiciaires. Cette affaire n’est pas la première du genre pour les militaires français déployés sur le continent africain. La force Sangaris, qui était en place il y a quelques années en République Centrafricaine (RCA), a également été pointée du doigt pour des faits similaires.
Des membres de la force française en Centrafrique avaient en effet été accusés pour pédophilie en 2015. Une enquête est toujours en cours pour déterminer avec certitude le degré d’implication des militaires français dans ces actes pédophiles.
Ces agissements, bien que marginaux, ont petit à petit terni la réputation des militaires français déployés dans des missions internationales. Désormais, chaque nouveau dérapage pourra faire l’objet d’extrapolations.